Cette année, nous avons voyagé à travers le pays et assisté à plusieurs colloques et salons professionnels, et nous avons eu le plaisir d’entendre d’excellents leaders d’opinion, tant au sein de l’industrie des RH et du recrutement qu’au niveau professionnel. Une grande partie de leur contenu reflète également ce que nous voyons sur le terrain dans notre pratique en recrutement, alors nous voulons partager cette information avec vous.

Voici trois grandes tendances culturelles qui ont une incidence à la fois sur nos milieux de travail et nos pratiques d’embauche aujourd’hui :

1. En tant que société, nous avons peur des changements : tant du côté des chercheurs d’emploi que du côté des employeurs, nous voyons des gens qui veulent éviter les changements à tout prix. Encore ébranlée par les séquelles de la pandémie, la fatigue des gens face aux changements précaires se transforme en une peur d’apporter des changements en général. Cela continue de rendre les choses beaucoup plus difficiles en affaires, parce que le plus grand potentiel de profits vient dans la transformation.

Alors, comment pouvons-nous amener nos gens à être plus ouverts aux changements et aux situations difficiles ? La réponse réside dans notre façon de réagir face à un problème.  Au lieu d’amener des solutions, nous focalisons sur les problèmes.   Dans l’une des conférences auxquelles nous avons assisté cette année, la sagesse de Chris Hadfield nous est revenue en tête. Lors de sa formation pour devenir astronaute, lui et son équipe ont élaboré tous les problèmes potentiels où les choses pouvaient mal tourner . Ils ont été proactifs dans leur résolution de problème pour tous les scénarios possibles. Leur formation était essentiellement basée sur des problèmes. Découvrez sa conférence TED captivante  intitulée : « Ce que j’ai appris en devenant aveugle dans l’espace », où il partage son histoire. Dans nos milieux de travail, ce changement de perspective vers des solutions nous sort du mode panique et renforce nos mentalités d’être en « mode solution ». L’embauche de leaders qui peuvent cultiver ce changement au travail deviendra une stratégie de plus en plus précieuse à l’avenir.  Ils doivent pouvoir avoir cette mentalité : « viens à moi avec une solution, pas un problème ».

2. Nous savons que « perturber le status quo » est bonne en affaires, mais nous ne voulons pas embaucher des gens qui « feront bouger les choses » :  une conférencière lors d’un colloque a parlé de la façon dont, en tant que politicienne, lorsqu’elle est arrivée au pouvoir, elle voulait faire les choses différemment. Mais les représentants du gouvernement lui disaient que : « Ce n’est pas comme ça que nous faisons les choses ici. » À juste titre, la question qu’elle leur a posée est devenue : « Qu’est-ce qui m’empêche de changer la façon dont nous le faisons maintenant ? » Sa philosophie était qu’il est toujours préférable d’essayer quelque chose de nouveau et de prendre un risque, afin que nous ne soyons pas coincés dans les mêmes vieux « patterns ». Avec une détermination inébranlable, elle a mis en œuvre ses changements.

Pour repousser les limites, innover et aller de l’avant, nous devons embaucher des candidats qui n’ont pas peur de « secouer le barraque ». C’est la seule façon de changer le status  quo. En tant qu’employeur, êtes-vous ouvert aux nouvelles idées de vos nouveaux employés ? Êtes-vous favorable à l’idée de faire les choses différemment ? Nous remarquons que trop souvent, les dirigeants veulent du changement, mais ils veulent aussi continuer à faire les choses comme elles l’ont toujours été. Ils veulent rester en sécurité dans leur zone de confort. Nous devons, faire du changement notre nouvelle zone de confort.

3. Les gens iront voir ailleurs si l’herbe est plus verte chez le voisin parce qu’ils s’ennuient au travail : lorsque les dirigeants ont des équipes performantes, ils se sentent bien. Mais si ces équipes performent sans apprentissage ni croissance, c’est là que les entreprises risquent de perdre leur meilleur personnel. Ces travailleurs s’ennuient le plus souvent ! Les entreprises gagnantes intègrent l’apprentissage dans leur culture d’entreprise, et investissent régulièrement une partie de leurs bénéfices dans la croissance de leurs équipes.

Une étude menée en 2023 par l’Université Athabasca  a indiqué que 9 travailleurs canadiens sur 10 disent qu’ils veulent continuer à apprendre pour leur propre bénéfice personnel et leur croissance. Nous le voyons également dans nos interactions avec les candidats. Les talents les plus performants d’aujourd’hui ont une soif intrinsèque d’apprentissage continu. Ils sont passionnés et ambitieux. Cela est particulièrement évident parmi le très convoité et petit bassin de talents bilingues anglais/français qualifiés au Canada. Nous rencontrons tous les jours des candidats qui envisagent de sauter le navire pour de meilleures opportunités d’apprentissage.

Trop d’entreprises mettent encore beaucoup l’accent sur la performance qui est purement transactionnelle. Mais les gens ne sont pas des robots. Ils ont besoin d’être nourris pour éviter l’ennui. C’est pourquoi il est essentiel en ce moment, que nous embauchons  des gens pour leur potentiel, pas seulement pour leur expérience passée.

Il est plus important pour nous que jamais de prêter attention aux émotions collectives qui influencent notre culture de travail. Que nous le réalisions ou non, ces tendances influencent également la façon dont nous abordons nos efforts d’embauche. En apportant quelques ajustements importants, nos efforts d’embauche peuvent contribuer aux transformations positives que tant d’entreprises recherchent aujourd’hui.

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Si vous souhaitez embaucher les meilleurs talents bilingues anglais/français du Canada pour votre équipe, appelez-nous dès aujourd’hui au : (416) 226-3303 ou envoyez-nous un courriel à : [email protected]. Nous avons le meilleur réseau de talents bilingue à travers le pays, et il nous ferait plaisir de vous servir !